Notre association a la particularité de ne pas euthanasier les chats FIV positifs. Nous avons développé à l’intérieur du refuge un enclos spécifique pour ces chats, pour éviter toute propagation de la maladie. Nous plaçons ces chats dans les familles quand ils sont le seul chat de la famille et qu’ils seront hébergés en appartement exclusivement. Nous intervenons sur tout le département des Bouches du Rhône et au-delà, les chats peuvent provenir de départements limitrophes voire exceptionnellement de plus loin. Une grande partie des chats provient de la métropole de Marseille où peu de structures existent pour leur prise en charge en considération de la taille de cette agglomération. Notre démarche a été validée au départ par un vétérinaire. En ce qui concerne plus particulièrement les chats FIV+, nous n’euthanasions pas les chats au simple motif qu’ils sont FIV+ à leur entrée au refuge. Nous entretenons un enclos spécifique depuis plusieurs années. En 2024 nous avons fait poser un filet coté ciel pour éviter toute « évasion ». Et sur les conseils d’un vétérinaire, à l’occasion d’une visite du refuge, nous venons de faire poser des plaques de pexiglas du sol à une hauteur de 1m pour éviter toute transmission de la maladie aux autres chats du refuge. Nous avons chaque année une idée d’amélioration à la hauteur de nos capacités du moment. Enfin, nous avons en 2024, pour la première fois, financé un programme de traitement d’une chatte PIF chez une « mère nourricière » de profession infirmière, avec un produit de traitement des chats acheté via internet aux Etats Unis où le produit est vendu et homologué, alors qu’il n’est pas encore homologué en France. Cette chatte a guéri et n’est plus PIF. Ce traitement est pour le moment extrêmement couteux et non diffusé en France, et nécessite plusieurs mois de piqures tous les jours. Cout mensuel 748€ sur 8 mois. Un traitement par voie buccale commence à être commercialisé en France depuis fin 2024.